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FOUR WHEEL DRIVE my Space video TOOGENBLIK website |
review: Michel Preumont (Français)
photo©Michel Preumont comments: mail |
CONCERT REVIEW | |
Toogenblik goes bluegrass! Tu sors ta brouette 4x4, t'enfiles une chemise à carreaux et une salopette Levi's indigo blue, tu fourres ta blague à tabac à mâcher, décorée d'une photo dédicacée de Miss Monroe (1956), dans une des poches et ton flacon de 4 Roses de l'autre côté, après avoir passé le peigne dans ta barbe de 26cm, tu sautes dans ton tacot en poussant une cassette du soundtrack de 'O'Brother where are thou' dans le lecteur. Eh pourquoi tu ressors? Avais oublié ma baseball cap! Haren, here we come! Four Wheel Drive Une roue d'Utrecht: Joost Van Es: fiddle, vocals. Deux roues en provenance de chez le Bundeskanzler:Jurgen Biller (Stuttgart) au banjo and some sparse vocals und Alfred Bonk(Wiesbaden) à la contrebasse et tenor singing. En een Vlaamse wiel: Jan Michielsen (un ex Smoketown Strut, la référence bluegrass in België) à la guitare acoustique et vocals. La roue de secours, pas utilisée tonight= Paul Van Vlodrop: mandoline. Le groupe existe depuis 1987, la formation actuelle depuis 2003. Deux CD's à leur actif et le Prix Nobel pour le Best European Bluegrass Band. Une courte intro instrumentale pour nous montrer de quoi il retourne, et on attaque 'Don't You believe' de Don Williams. Les immigrants utilisent un seul micro et défilent à tour de rôle face au vieux capteur analogique, soit pour pousser la chansonnette, soit pour amplifier les notes de leur instrument. Pour les harmonies ils se collent à 3 ou 4 contre le brol inventé par Bell. Trois minutes et t'as compris que t'as pas à faire à des manchots, ce sont des cracks. 'I'll never love anybody but you' t'as dit la même chose à madame il y a 36 ans. Banjo time at the old ranch n°1, un beau numéro de banjo fingerpicking. 'Me & my fiddle' Joost s'amuse. 'Till the end of the world rolls round' nu is Jan aan de beurt. Etonnante versatilité et pourtant cohésion magistrale. Alfred, geef er een bonk tegen, menneke! Jawohl:'Listening to the rain', c'est vrai, il pleut à Haren. Un country lament suave. Un morceau de Kenny Baker, le fiddler de Bill Monroe ' Festival Waltz': du hilbilly slave. 'The wreck of the old 97' une catastrophe ferroviaire d'avant Buizingen,1903 Virginia. Une ballade country, reprise par tous les habitués de Nashville:Johnny Cash, Woodie Guthrie, Lonnie Donegan et même les Seekers. 'The Wild & Wicked World' sur leur premier Cd. Un magnifique gospel chanté a capella, ' No Hiding Place', voit Toogenblik muet d'admiration, avant d'applaudir à tout rompre. 'Salty Dog blues' pas de Procol Harum, mais le bluegrass standard. Petite leçon d'histoire: chômage après la Grande Dépression de 1929, les gens du Sud, des Grandes Plaines doivent quitter leurs états et travailler au Nord, résultat: nostalgie du Heimat :' Blue Ridge Mountain Girl'. Brillante version. 'Hot Corn Cold Corn' encore un traditionnel gazon bleu. Pour terminer le set avec l'instrumental au violon nerveux:'Daley Reel'! Musique sans âge, musiciens au sommet de leur art. Set 2 On redémarre avec un gospel ' Walking in Jerusalem', avant de nous envoler, à nouveau, vers Nashville: 'Lonely Moon' un country larmoyant. Banjo time at the old ranch, once again:' Hillbilly Twist', Jurgen s'accorde tout en jouant , les Yeehaa's fusent dans le honky tonk. 'Rain please go away' le romantique Alfred de Fausset au chant. 'Harvest Time' direction l'Alabama et les voleurs de grain pour la fabrication d'alcool frelaté. 'I'll go steppin too' Jan va vous chanter une tranche de vie, traitant d'adultère. T'as tout faux, Kaaskop, il s'agit de tourisme...les églises, les musées et ...Les madames, Jan! Joli numéro de guignol des Daltons. A fiddle tune ' Bill Cheatam' et une protest song des Appalaches, mais aux influences irlandaises ' Thirsty in the Rain'. Des assoiffés, il y en a partout. Un a capella émouvant 'Don't this road look rough'. Un instrumental pour fiddle et banjo:' Cattle in the cane'. Fast and flashy! 'Jealous', pas beau la jalousie, Jan... Punition divine, une corde cassée. On continue sur trois roues, pendant que le jaloux part s'acheter des rustines. Un traditionnel pour violon, 'Sally Gooden', en attendant le retour de l'enfant prodigue. Le pistolero se pointe, instrument réparé, et saute dans le wagon. 'Lonesome without you' des Stanley Brothers. 'Uncle Pen' pas l'inventeur du riz, mais le tonton qui a tout appris à Bill Monroe. La perle des Everly Brothers 'All I have to do is dream', reprise en choeur par les clients du club. Un dernier instrumental aux envolées de violon lyriques ('Orange Blossom Special') et puis celle qui nous reste 'Cotton Eyed Joe'. Joyeuse pétarade finale. You want more, OK Brussels: 'Next Time in Town' , on se reverra la prochaine fois que t'es en ville. For sure, guys, on y sera! Bouquet final coloré. Bye, bye... Qui rapplique au pas de course? Luc, natuurlijk, allez mensen nog eentje ... Une dernière tranche de bluegrass cake, a melancolic waltz, que tu danserais volontiers avec une Rhonda Vincent ou Alison Krauss. Time to go, en espérant que ta charrette ait encore four wheels! |
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